Bonsoir chers élèves. Deuxième cours du livre de français avancé C1 voire C2. Parce que ce livre, comme je l'ai dit, est très important surtout au niveau avancé, même très avancé. dans ce cas-ci la semaine passée vous vous rappelez qu'on a vu le texte qui s'appelait il avait rêvé internet cette fois-ci nous allons voir un texte qui ne parle pas d'hier mais de la réalité de celui sur les machines et les hommes d'accord ? donc petit texte que je vais commencer à lire puisque Donc il n'y a personne connecté à cette heure-ci. Donc je vais lire, on va essayer de répondre à certaines questions du texte, enfin vous allez essayer de les répondre. Je vais vous les lire pour voir si vous pouvez les répondre, comment il faut les répondre et je vous poserai aussi certaines questions sur le texte. D'accord ? Donc, on va après. Voilà, comme ça je vois beaucoup mieux, parce que là, en soi c'est un témoin, je dois lire sur l'ordinateur, donc ce n'est pas facile pour moi. Comme ça aussi vous pouvez lire avec moi. Bien, le texte s'appelle « Les mirages de la communication universelle » de Philippe Testard-Vaillant dans le journal « Les mirages de la communication universelle » ou dans la revue Le Journal du CNRS, numéro 231, avril 2009. Donc, ça a 5-6 ans, 6 ans facilement, déjà, ce texte, ce document. Donc, on commence par le lire. J'allais lentement, d'accord ? Comme ça vous le comprenez, et puis on posera les questions à partir de là. Le XXe siècle a vu exploser le nombre de technologies capables de produire et diffuser de l'information. Jamais l'humanité n'a baigné dans un tel océan de messages de toute nature et de tout proprement. A l'heure actuelle, pour 6,7 milliards et demi d'individus, on compte 4,5 milliards de postes de radio, 3,5 milliards de télévisions, 2,5 milliards de téléphones portables, 2 milliards d'ordinateurs. En 50 ans, les progrès accomplis par les techniques de la formation ont entraîné une amplification extraordinaire. Défi d'information, dit Pierre Guillon, directeur scientifique au CNRS. Dans un futur proche, la capacité de ce support à transporter sous forme numérique les données d'un point à un autre va encore augmenter, entre autres grâce au développement des fibres optiques et des systèmes satellitaires. En parallèle, l'échange des nanotechnologies stimule la miniaturisation. et la mobilité de ces équipes, auxquelles il s'agira de créer des systèmes énergétiques aussi petits que possible. La numérisation de nos sociétés dans tous les domaines est en cours. Encore faut-il réfléchir aux changements lourds induits par ces nouvelles technologies sur le plan social, politique, collectif. La communication est toujours plus complexe que les techniques. Pas de doute Les frontières de la communication ont éclaté. Tout le monde, dorénavant, peut accéder à toutes les informations. Tout le monde voit tout et sait tout sur ce qui se passe ailleurs. Tout le monde peut être au courant, en l'espace de 3 ou 4 jours au maximum, de n'importe quel événement, crise financière, catastrophe naturelle, guerre, assassinat, méchant. survenant n'importe où dans le village global de plus en plus numérisé qu'est devenue la planète, renchérit Dominique Volton, directeur de l'Institut des sciences de la communication du CNRS, ISCC. Cela représente une rupture dans notre rapport au monde, parce que cela nous rend visibles tous les autres, toutes les cultures, les religions, les couleurs des temps. Mais avec l'augmentation des flux d'informations, le taux de compréhension et de tolérance entre les hommes s'accroît-il ? Avec l'explosion du nombre d'ordinateurs, de serveurs Internet, de téléphones portables, de radios et de télévisions, nous rapprochons-nous davantage les uns des autres ? De toute évidence, non. La prolifération des techniques d'information abolit les distances physiques et dilue les frontières nationales. Elle ne dissout pas les difficultés d'intercompréhension, elle ne débouche pas automatiquement sur l'universalité de la communication, assure Dominique Volton. En d'autres termes, aucun lien mécanique n'existe entre la production exponentielle d'informations via des médias de plus en plus performants et le succès du dialogue, du partage de la communication avec l'autre, celui dont la langue, l'idéologie, les codes, la religion, les rituels ou les références historiques sont bien souvent aux antipodes des nôtres. Plus il y a d'informations et de tuyaux pour la faire transiter, et plus la communication paradoxalement s'avère ardue. Le plus simple dans la communication restent les techniques. Les plus compliqués, les hommes, les sociétés, l'université culturelle. Insiste Dominique Volton. Pour qui la question de la communication humaine dans la mondialisation se pose après la victoire de l'information ? Deux philosophies de communication s'affrontent. La première soutient que la démultiplication et la vitesse de fonctionnement des tuyaux, l'interconnexion de tous avec tous résout d'elle-même la question des rapports entre les hommes et les sociétés. Deuxièmement, cette approche valorise une vision technique et économique de la communication et nie l'autre en oubliant qu'au bout des réseaux, il n'y a pas des machines, mais des communautés humaines avec leur langue, leur idéologie, leur culture. Poursuivons, Dominique Voltaire. La seconde approche s'efforce donc de détechniser la question de la communication pour la ré-analyser et la re-politiser. Elle se focalise par conséquent sur la question de l'homme, place, l'obligation de négocier avec autrui, la cohabitation des différences au centre de ces réflexions. Un texte assez dense, pour ne pas les reprocher. Premièrement, répondre à ces questions du livre. Premièrement, lisez le texte. Ce qu'on vient de faire ensemble. A. Identifiez le paragraphe ou le rédacteur. Signale l'émergence d'un problème universel. Or, vous devez le signaler et me dire quel est l'art. Vous voyez bien qu'il y a des numéros. Donc, vous devez marquer quel est l'art. Dans quelle trace avec le numéro correspond la réponse ? Deux, évoque deux façons d'appréhender la numérisation de nos sociétés. De comprendre, d'appréhender, de l'apprivoiser, dans ce sens-là. Trois, annonce les technologies de demain. Et quatre, présente une particularité du village global ça va tout ça vous pouvez le trouver dans le texte et vous pouvez même le numéro de la phrase B explique le titre de l'article D'accord le mirage de la communication universelle pourquoi on n'a pas de ça de mirage Un mirage c'est bien un reflet qui peut être réel ou irréel C. Comment le rédacteur se positionne-t-il dans ce débat ? Comment voit-il, dans ce cas-ci, ce problème de la communication ? 2. Relisez le texte encore une fois. A. Relévez les mots appartenant au champ lexical de l'augmentation, des synonymes d'augmentation. B. Observez la deuxième phrase. entre la 2 et la 4 premier paragraphe évidemment et relever la métaphore qu'elle en est le fait attendu sur le lecteur repérer les mots qui complètent cette métaphore entre la 2 et la 4 jamais l'humanité n'a baigné dans un tel océan de messages de toute nature de toute provenance c'est une belle métaphore Bien sûr, nous sommes subjectés dans une sorte d'océan d'informations, et on ne sait pas quoi faire, évidemment, parce qu'il y a tellement de choses sur Internet, il y a tellement d'informations, qu'on ne peut pas tout dire, qu'on ne peut pas tout savoir, et qu'évidemment, cette information qu'il y a sur le net, est-ce vraiment la vérité ? Ou ce sont des mensonges ? Je vous laisse réfléchir. 3. Là, il faut que vous étudiez. Selon Philippe Testa-Vaillant, l'auteur de ce texte, deux philosophies de la communication s'affrontent. J'allais à la partie finale. On parle bien de deux philosophies de communication, on parlait d'eux d'ici. C'est-à-dire que c'est deux philosophies. Philosophie. C'est écrit deux philo, mais... Deux philosophies se rencontrent. Reformulez ces deux philosophies. De laquelle vous sentez-vous le ou la plus proche ? D'accord ? Celle que vous pensez que c'est pour vous. et qui reflète votre pensée sur internet donnez votre opinion dans un texte d'environ 300 mots restons calmes, pour moi un texte de 10 lignes c'est bon si vous voulez faire un texte de 10 lignes c'est bon, j'ai pas besoin de 300 mots ça sera peut-être pour l'examen final, là peut-être si on vous demande ce genre de texte c'est pour pouvoir exprimer votre pensée ou ce que vous pensez Pour vos idées, là oui, utilisez 300 mots peut-être, mais dans ce cas-ci c'est juste un petit texte, il faut parler, je dirais 10 à 15 lignes maximum, c'est déjà bien pour expliquer ce que vous ressentez. Et vous face à cette philosophie, ces deux philosophies de la communication, un voit qu'au plus il y a de vitesse, au plus il y a d'informations et au plus on fait des choses, c'est beaucoup mieux pour pouvoir communiquer avec les autres. tu vois que c'est encore plus compliqué s'il y a encore plus d'infos on ne comprend plus donc il y a peut-être un problème et peut-être le problème c'est justement l'éclat on n'arrive pas à tout comprendre et à quoi le savoir pour tout comprendre, à quoi le savoir à quoi les connaissances pour pouvoir tout déchiffrer tout décrypter de ce que nous dit internet d'accord merci puisque comme vous le savez très bien internet n'est pas régulé il n'y a pas de régulation de ce qui est fait on peut écrire de tout sur ce qu'on veut et il n'y a pas quelqu'un qui vient vous dire oui c'est bien écrit, c'est mal écrit oui ce que vous pensez c'est très bien ou ce que vous pensez c'est très mal il n'y a pas de réglementation donc il n'y a pas une sorte d'arbitrage qui est écrit sur internet donc on ne veut pas savoir ça va ? je laisse le texte Moi, ce que j'aurais aimé dans ce genre de texte, c'est bien sûr d'avoir eu quelqu'un en train de me parler ici de ce que je suis en train de dire, de pouvoir peut-être me donner son hypothèse, ses idées face aux causes et les conséquences de cette grande masse d'informations qu'est Internet. C'est comme un très grand livre où il y a beaucoup de choses sur tout. Peut-être qu'on ne sait pas très bien comment l'utiliser, peut-être qu'on ne sait pas très bien les comprendre, peut-être qu'on ne sait pas très bien par où ça va. On ne sait pas les conséquences que ça peut avoir ici, en Europe peut-être, et peut-être dans d'autres pays parce qu'on n'arrive pas à comprendre certaines cultures. Et ce qui veut dire que certaines cultures ne comprennent pas ce qu'on veut dire. Et ça peut créer des conflits. D'accord ? Ben voilà, en général je serais bien voulu vous parler de ça mais bon, voilà. Je vous laisse à vous de faire le questionnaire, comme chez personne je ne peux pas parler plus, j'aurais bien voulu pouvoir avoir une discussion avec vous, une conversation, d'accord ? Mais là il n'y a personne. Donc je vous laisse à vous de travailler chez vous, de le faire tranquillement. et de vous voir la semaine prochaine j'espère que vous serez prêts là je ne peux pas avancer beaucoup plus ça va ? bien donc nous verrons la semaine prochaine qui sera le jeudi 26 c'est le jeudi 26 d'accord ? jeudi 26 et on verra le texte suivant qui sera le texte sur l'Europe de l'intervention voilà d'accord je vais essayer de Voilà, merci. Allez, bonne soirée et à la semaine prochaine.