Bonjour, bonsoir chers élèves. Aujourd'hui, cours de français niveau avancé. Rappelez que la semaine passée nous étions arrivés à lier la pensée par fil et par la toile. Nous leur avions posé des questions, je vous avais posé des questions et pouvoir expliquer un peu. Je vous avais dit que nous allions voir le tableau ici présent du martyr de Saint-Denis par Léon Bonnet. Mais je vois que pour pouvoir répondre à ces questions, il va falloir que vous ayez le CD-ROM. Or le CD-ROM, nous ne l'avons pas sur le site malheureusement et pour l'instant au moins, nous ne l'avons pas. Donc nous ne pourrons pas travailler ce texte et cette toile, ce tableau en fait. Car il faudrait écouter l'extrait. D'une conférence du philosophe Michel Serres sur ce tableau, le martyr de Saint-Denis. Mais ce que vous pourriez faire, vous, si vous voulez, bien sûr, c'est de faire une petite recherche sur ce tableau, le martyr de Saint-Denis. C'est quoi en fait le tableau ? Qu'est-ce qu'il représente en fait ? Quelle est son histoire ? Et comment pourrait-il peut-être entrer dans cette recherche ? Comment pourrait-il faire la relation entre les nouvelles technologies et les hommes ? Nouvelles technologies, je vais parler des machines en fait, et les hommes. Comment faire la relation entre ce tableau et ces fameuses machines ? En fait, d'accord ? Parce qu'on voit ici une scène d'une exécution d'un homme. Et quelle est la relation peut-être avec les... Vous pourriez peut-être faire une petite recherche pour savoir plus ou moins à quoi fait référence le tableau. Dans un sens peut-être même, voire philosophique. Et qu'est-ce qu'il pourrait représenter pour la machine ? Quelle est la relation qu'elle pourrait avoir avec les nouvelles technologies ? D'accord ? Moi, ce que je vous propose, après... Bien sûr, on ne va pas faire ça. On ne va pas faire que cela. Vous pourriez, sinon, faire à la page 19 de votre livre, Alter Ego. À la page 19, vous avez deux textes. Un ici qui est en bleu, le premier, et le deuxième. D'accord ? Deux textes. Nous allons les lire ensemble. Et on va essayer de répondre à ces questions. On s'y trouve en bas, vous savez. Et puis faire une petite analyse à partir des questions que je vous posais moi-même pour que vous puissiez peut-être répondre. D'accord ? Allons-y. Nous allons un peu agrandir le texte parce qu'il est un peu petit, là. Je ne peux pas le voir très bien, donc je vais l'agrandir. Voilà. Là, on voit mieux. Parfait. Je ne sais pas si je l'ai fait ici, mais ça n'a pas de problème. Voilà, voilà, voilà. Premier texte de Raphaël Stainville dans le magazine de la revue Demain, la littérature sans papier. Le Figaro Magazine du 27 juin 2008. Donc, il n'y a pas longtemps, peut-être au moins sept ans. D'accord ? En fait, il y a sept ans. Je commence. Même si le livre et les éditeurs font encore de la résistance, la littérature sans papier pourrait bien devenir, et plus vite que prévu, le standard de demain. Fini alors pour les écoliers, les sacs à dos surchargés de manuels scolaires, d'histoire géo, de mathématiques ou de physique chimique. Fini les valises intransportables que déplace le papy-vor d'un lieu de vie déjà tué. A l'aude, pour ne pas bronzer idiot sur la plage. Pour autant, cette révolution attendue ne signera pas la mort du livre papier. La standardisation prochaine de la littérature numérique va probablement consacrer le grand retour du livre-objet, mieux imprimé et pourquoi pas enluminé, au détriment du livre de Boch qui, à moyen terme, semble déjà condamné. Quant au métier d'éditeur, s'il va connaître préprobablement quelques turbulences, il ne risque pas de changer radicalement. Plus que jamais, ceux-ci, les éditeurs, auront le rôle essentiel de dénicher les vrais talents parmi les dizaines de milliers de prétendants qui, grâce aux livres numériques, trêvent déjà d'être publiés facilement. Premier texte. Deuxième texte. Euh... Par les propos de Bernard Poulet, recueilli par Anne Pégnon dans la revue Le Nouvel Observateur du 16 février 2009, il y a six ans, l'arrivée de la digitalisation a produit sur le journalisme le même effet que la mondialisation sur les classes moyennes. La révolution digitale dans la presse, c'est l'euthanasie à terme de la classe moyenne du journalisme. La profession est en mutation. On voit grandir une masse d'OS, ouvriers spécialisés, de l'info qui alimente les tuyaux de l'information rapide. Et à côté de cela, on aura des journalistes qui apporteront une plus-value avec une véritable expertise et une grande qualité d'écriture. Chez vous, au Nouvel Observateur, je pense à quelqu'un comme Michel de Tracontal, par exemple, qui ajoute à l'expertise scientifique. Ceux qui représentent la classe moyenne, qui ont fait le gros des écrits d'action à laquelle j'appartiens, vont être broyés. Je crois que les journalistes surnageuraux sont appelés à devenir leurs propres noms. Essayons de répondre aux questions du livre. Numéro 7 Lisez les deux articles ci-dessus. Quelle est leur thématique commune ? Qu'est-ce qu'il y a en commun entre les deux ? 8. A. Relisez le premier article. 1. Relevez les éléments qui soulignent les inconvénients du livre papier. 2. Expliquez l'expression « Ne pas bronzer, il dure sur la plage ». 3. Bronzer. 4. Faire de la bronzette. 5. Mettre au soleil pour prendre de la couleur. 6. D'après le rédacteur, quelles sont les transformations qui se profilent dans l'avenir dans le premier article ? Surtout pour les éditeurs. Dans ce cas-ci, pour les éditeurs, quelles sont les transformations qui se profilent dans l'avenir ? Eh oui, pour les éditeurs, ça va changer. 7. Relisez le deuxième article. 1. A quel phénomène Bernard Poulet compare-t-il l'arrivée de la digitalisation dans le journalisme ? Il fait une référence à quelque chose, il la compare à autre chose avec les classes moyennes. Quelle en sera selon lui la conséquence ? Elle est négative mais à la fois avec une certaine espérance. Je peux vous le dire déjà. 2. Quelles sont les deux catégories de journalistes qui subsisteront ? Vous vous rappelez, il y en a deux. Il a donné un avec un exemple et puis le reste. 3. Relevez le vocabulaire employé pour décrire la situation future. En fait, la phrase puisque le vocabulaire, dites-moi la phrase sur ce qu'on fait référence justement à cette situation de futur. La phrase. Il y a une phrase. Une idée. 4. Une révolution avec des aspects négatifs, mais avec une certaine espérance, comme j'ai dit tantôt. C'est à vous de voir. Moi j'ai déjà mon idée parce que, en faisant ce petit résumé que je vous ai dit, vous avez déjà une petite idée de quel est le plus pire des deux. Les deux sont des aspects malheureusement dramatiques, mais un est plus négatif que l'autre. D'accord ? Ça va ? Enfin, je vais vous poser moi les questions sur le texte. Ouais, parce que je vais faire aussi que je fasse des questions sur le texte. Si les deux sont dramatiques, si les deux textes sont dramatiques, et ils font référence à une situation de demain, moi ce que je voudrais poser, je voudrais poser cette question. Dans le premier texte, on parle plutôt des livres. Quel est l'avenir du livre dans ce cas-ci ? Disons là, on montre un certain avenir à moyen terme, on va dire. Mais à long terme, comment voyez-vous l'avenir du livre ? Et quel est l'avenir aussi des éditeurs de livres ? Mais à long terme. À long terme. Non pas à court terme ou à moyen terme. Là, dans le texte, on parle de à court terme, à moyen terme. Moi, je vous parle du long terme. Qu'est-ce qui se passera après cela ? Après ce qu'il raconte, qu'est-ce qui va se passer avec les livres ? Est-ce qu'on va continuer dans cette même situation ? Ou y a-t-il peut-être quelque chose de nouvel ? Disons, on va parler de révolution ? Non, mais on pourrait dire peut-être un nouveau changement. Dans ce domaine. Donc, pour vous, qu'est-ce que serait le nouveau changement ? C'est ça que je voudrais vous poser. Dans le deuxième texte, moi, la question que je vous poserai, à partir de cette, disons, de ces deux formes de journalisme, pensez-vous qu'on aura toujours besoin d'un journalisme ? Aurons-nous toujours besoin d'un journal ? D'une ? Personne qui vous informe de ce qui se passe. Vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce qu'on aura toujours besoin de quelqu'un qui nous traduise, entre guillemets, qui nous traduise, ce que nous racontent les experts, les scientifiques, les politiciens, les économistes ? Avons-nous besoin du journalisme pour comprendre les choses ? Ou bien, a-t-on besoin de comprendre un peu mieux ces experts avec nos propres connaissances ? Je vous pose la question. Faut-il un intermédiaire entre nous, les clients de cette information, on va appeler les destinataires, et l'émisseur, les experts ? Est-ce que cette information doit passer par un filtre, par un intermédiaire qui serait le journalisme ? A-t-on besoin vraiment du journalisme ? A-t-on besoin de cette étape ? D'accord ? Je vous pose la question. Voilà deux questions que je vous pose. Un sur le livre et deux sur le journalisme que je voudrais que vous me répondiez. Ça va ? Enfin, dernier petit texte de cette page 19, c'était un petit article, très court, facile, et il faut savoir répondre à partir des questions du livre. C'est un texte de Frédéric Desson, de quelle source ? midnews.com, qui doit être sûrement un site internet, et réalisé le 28 octobre. 2008, donc il y a sept ans. Des start-ups développent des solutions sur le thème de la reconnaissance temps réel de forme dans une vidéo. Si cette dernière innovation voyait les jours, une de ces applications serait tout aussi impressionnante et inquiétante. On pourrait la dénommer Web Image Sémantique, c'est-à-dire l'identification via moteur de recherche de formes qui jouerait en quelque sorte à la recherche de formes. Leur rôle de métadonnées. Il serait alors possible de retrouver des objets, des personnes directement dans des milliards d'images du Web. Mais cela reste encore de la science-souciante. Question. Le numéro 10. Lisez l'article ci-dessous, définissez la Web Image Sémantique. Puis expliquez quelles sont les craintes du journaliste. Ça va ? Euh... Oui, le 11, on ne peut pas le faire parce qu'il faut écouter un porte-parole. Il faudrait avoir le CD-ROM et pour ça vous pouvez passer à la comparaison avec ce qu'on vient de voir. Donc, 1. Ce que je vous propose, c'est d'abord de définir ce qu'est Web Image Sémantique, comme je vous propose le numéro 10, et expliquer quelles sont les craintes du journaliste. Euh... Ouais. En fait, elles ne sont pas expliquées les craintes. On vous demande, vous, de voir... à partir de ce qu'on vous donne comme information, quelles sont les craintes qu'a le journaliste à partir de ces identifications. D'accord ? Parce que tout pourrait être identifié. Mais, moi, je vous pose la question après. Moi, est-ce possible de pouvoir tout identifier, toutes les images, toutes les choses que vous voyez, les pouvoir identifier ? Est-ce possible qu'un ordinateur avec des métadonnées puisse... donner des noms à toutes les images qu'il voit ? Ça, c'est une voiture. Il voit une image d'un paysage, et il va dire, ça, c'est des arbres, ça, c'est une fleur, ça, c'est... Vous imaginez faire avec toutes les images qui apparaissent ? Ce serait une folie. Enfin, pour moi, ce serait une folie. Qui encode en plus toutes ces images ? Je veux dire... Voilà, là, dans cette image, il y a une maison, une maison du XVIIIe siècle. Là, on voit une personne, elle s'appelle... Là, il y a une voiture, la voiture de telle marque. Enfin, ce serait une folie. Je ne sais pas. Est-ce possible de le faire ? D'abord, la question. Est-ce possible de le faire ? Deux, qui ferait le travail d'encoder tout ? Trois, est-ce que ça nous servirait ? Vraiment. Est-ce que ça sert ? Est-ce que ça servirait à nous sentir mieux ? D'avoir toute cette reconnaissance, cette identification de toutes les choses ? Je ne sais pas. Moi, j'ai des doutes. Je ne sais pas ce que vous en pensez, vous, et quel est votre opinion, mais moi, je voudrais bien savoir. Est-ce que c'est vraiment possible, d'abord, de pouvoir tout identifier ? Et est-ce que c'est vraiment... Euh... Est-ce que ça a un sens ? Est-ce que c'est utile pour la vie ? Pour la vie quotidienne, en fait. Est-ce que ça nous servirait ? Peut-être pour certaines choses, oui. Peut-être pour d'autres, non. Mais je n'en vois pas l'utilité. Pour l'instant, au moins. Je ne sais pas. Peut-être quelqu'un a une autre opinion et pourrait peut-être me la dire. Mais bon, voilà. Pour l'instant, pour moi, répondre à ces questions. Est-ce possible de le faire, d'abord ? Et deux, à quoi ça nous servirait ? Je vous pose des questions. C'est à vous de les répondre, d'accord ? Ben voilà, je termine jusqu'ici. La semaine prochaine, nous passerons à une autre page. Je vais essayer de remettre ça... Voilà. À une forme normale. Voilà, c'est parfait. La semaine prochaine, nous passerons à la page 20. Voilà. D'accord ? Aujourd'hui, c'est tout. Je laisse ici. Ça sera jeudi prochain, le 10, c'est ça ? Ben oui, on a dit 3, les gars. Le 12 décembre, nous verrons déjà à la lettre. D'accord ? Ce sont des petites situations où on explique un peu ce qu'on va faire. D'accord ? Donc vous verrez bien à partir de ce moment-là. Bien. Je vous laisse. Merci. Et à la semaine prochaine. En espérant que vous soyez présents. Au revoir.